Vision nous donne à voir une multiplication de points de vue en une seule sculpture. L’œuvre existe sur deux niveaux, dans sa plasticité et dans l’illusion que celle-ci provoque ensuite chez le spectateur.
Pour bien appréhender l’œuvre il faut se déplacer autour de celle-ci. On se rend compte que selon le point de vue, la forme devient concave ou convexe, cette “vision” est tour à tour une explosion, une implosion, l’oeuvre semble être en mouvement. Le regard du spectateur et sa capacité perceptive sont mis à l’épreuve.
Les plaques empilées sont des fragmentations de l’événement, par essence diffracté et déployé. Le Big Bang est rendu palpable, sensible, grâce au procédé de stratification et de surimpression, c’est un « espace feuilleté ». Le titre Vision dévoile une réflexion multiple sur l’acte de voir et sur la fragmentation du regard.
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David Spriggs est actuellement basé à Vancouver, au Canada. Il travaille beaucoup sur l’interaction entre la 2D et la 3D. Dans son travail, il explore la représentation et les stratégies du pouvoir, les significations symboliques des couleurs et les seuils de la forme et de la perception. Spriggs utilise une technique qu’il a mise au point en 1999 en utilisant de multiples images en couches peintes dans l’espace pour créer des oeuvres d’art 3D éphémères uniques à grande échelle.
Création sonore par Rupert Rose
Avec le soutien du CALQ