CHRONIQUES CRÉATIONS
Projet transdisciplinaire, performance et réalité virtuelle
Salle Seita
Friche la Belle de Mai
ven. 17 janv. 2025
Expérience VR : de 14h à 19h
Durée 17 min.
GRATUIT, sur réservation
Performance : 21h.
Durée 45 min.
GRATUIT, sur réservation
DJ set : de 22h à 00h, entrée libre
Jauge limitée
DISCO FUNERAL VR
DISCO FUNERAL VR invite à traverser en 15 minutes 15 années de deuil et 15 heures de teuf.
L’expérience propose à l’utilisateur·ice de s’immerger dans une immense fête en 3D au milieu des spectres pour partager les états émotionnels intenses et contradictoires qui ont marqué le long processus d’acceptation de leur disparition. 15 minutes entre mélancolie et plaisir extatique pour parcourir, comme en accéléré, toutes les étapes des deuils qui nous ont fait nous rencontrer. L’installation DISCO FUNERAL est également activé par une performance.
DISCO FUNERAL PERFORMANCE
Traversant en accéléré la temporalité d’une teuf, la soirée organisée par Studio Martyr propose un rapport jouissif et délirant à la mort.
Le DJ fait ses derniers réglages.. Autour du cercueil, défile un ballet de figures réelles et fantasmées, toutes venues rendre un dernier hommage à la personne qu’elles ont le plus aimé… Kim Kardashian vient d’arriver.
DJ SET
Pendant 2 heures, le dancefloor devient le lieu de rencontre entre les corps vivants et des spectres issus du passé ou échappés du monde numérique sur la musique de SEUL ENSEMBLE.
DISCO FUNERAL VR
Avec le soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en partenariat avec le CNC
Avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image animée
Dans le cadre de Plateforme CHRONIQUES CRÉATIONS, soutenue par la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Région Sud Provence- Alpes-Côte d’Azur et la ville de Marseille.
La Fruitière Numérique
Paume
Kitchenette
DISCO FUNERAL PERFORMANCE
Production : Studio Martyr
Coproduction : CCN-Ballet national de Marseille dans le cadre de l’Accueil Studio / Ministère de la Culture, Les Ateliers Médicis – Création en cours
Soutiens : Artagon Marseille, Artagon Pantin, Le Point Éphémère, SOMA – Lieu d’art hybride (Marseille), Tremplin Propulsion (Les Plateaux Sauvages), Théâtre de la Reine Blanche, Nouveau Gare au Théâtre, CHRONIQUES – Biennale des imaginaires numériques
DISCO FUNERAL VR
Production : Toni Films
Productrice : Nérimen Hadrami
Réalisation et scénario : Studio Martyr (Adriane Breznay et Julien Ticot-Guillet)
Direction Artistique : Nathan Ghali
Artistes 3D : Nathan Ghali, Elies Jurquet
Artiste 3D junior : Aitor Garcia
Modélisation 3D additionnelle : Lisa Manchau
Animation : Juliette Costes
Recherches prototype : François Gouret, Lisa Manchau
Musique : Seul Ensemble (Luca Bonanno)
Sound design : Kitchenette
Sound designer : Jony Guedj
Mix VR : Benjamin Martin
Assistante production son : Paxie Hà
Studio de post-production : Paume. (Tuan Ho)
DISCO FUNERAL PERFORMANCE
Mise en scène et dramaturgie : Studio Martyr (Adriane Breznay & Julien Ticot-Guillet)
Sur un texte de : Julien Ticot-Guillet
Jeu : Adriane Breznay, Dina El Guebali et Julien Ticot-Guillet
Création musicale/Live: Seul Ensemble (Luca Bonanno)
Scénographie : Studio Martyr et Clémence Hoffmann
Costumes : Héloïse Bouchot
Création lumière : Paolo Morvan
Aide au mouvement : Marion Zurbach
Regard extérieur : Léa Romoli
Remerciements : Inès Musial, Emeric Cheseaux, Salomé Romano, Lisa Cesaro, Madeleine Georges, Bernard Ticot
Le Studio Martyr est une structure pluridisciplinaire créée en 2020 par Adriane Breznay et Julien Ticot-Guillet, afin de produire des projets dans les champs du théâtre, de la performance, du cinéma et de la musique.
L’esthétique baroque du duo explore la frontière entre monde réel et virtuel, dans des formes où la fête se confond toujours avec la tragédie. Les jeunes artistes sondent l’impact d’internet et des réseaux sociaux sur la construction de nos identités et travaillent à faire fiction à partir des flux d’images et de langage qui abondent en ligne, pour comprendre comment ce nouveau terrain de jeu modèle nos vies intimes et politiques.
Julien Ticot-Guillet
Julien Ticot-Guillet est réalisateur, auteur, performer et metteur en scène. En 2020, il co-créé le Studio Martyr avec Adriane Breznay, structure avec laquelle ils rejoignent la première promotion d’Artagon Marseille en 2021.
Durant son cursus de recherche à l’École Normale Supérieure de Lyon il interroge l’utilisation de la Techno et la présence de la fête sur les scènes contemporaines et commence simultanément à travailler pour (LA)HORDE, qu’il accompagnera pendant trois ans en tant qu’assistant artistique au Ballet national. Directeur de la photographie autodidacte, il filme le premier long métrage de Julien Chauzit, La Colline, présenté en première mondiale au FID de Marseille en 2021.
Son travail, au croisement de toutes ces influences, cherche à donner forme au paysage mental fantasmagorique de sa génération, la première à avoir grandi à la fois offline et online et explore les différentes formes d’héritage qui ont forgé son identité queer et métisse antillaise.
Adriane Breznay
Adriane Breznay est metteure en scène, réalisatrice, dramaturge et chercheuse. Son travail explore par toutes ces approches la place des états de conscience modifiés en art, dans des formes qui n’ont de cesse de ré-interroger la question du deuil et des cérémonies funéraires.
Diplômée de Ecole Normale Supérieure de Lyon en section « dramaturgies », elle fonde en 2020 le Studio Martyr aux côtés de Julien Ticot-Guillet, où elle développe ses activités artistiques notamment au sein de la promo 2021 d’Artagon Marseille. Elle obtient en parallèle une bourse de doctorat à l’Université Lyon 2 ; sa thèse porte sur les liens entre hypnose et jeu d’acteur. Elle collabore régulièrement à la création de spectacles en tant que dramaturge pour le théâtre (Cie Urdin – CDN de Poitier) ou pour l’opéra (Ensemble Pygmalion – Raphael Pichon).
Seul Ensemble
Artiste et musicien basé à Marseille, il est également co-fondateur du collectif Lonely Life Lovers Club. Ses DJ sets (il avait pas arrêté?) sont assez représentatifs de la musique qu’il écoute : un peu de tout, du moment qu’il y a une forme d’intensité. Le son peut alors basculer de l’ambiant en avalanche de percussions sur de la basse musique, du footwork évanescent vers de la Trance plus physique. Jouant plutôt à vitesse rapide, il essaie de faire en sorte que chacun de ses Sets soit une expérience de danse sincère et particulière.