Depth of Discharge

Marjolijn Dijkman

Film immersif abstrait

Une recherche rapide révèle que “Depth of discharge” ou “DoD” est un terme technique utilisé pour décrire la profondeur à laquelle la batterie est déchargée ou doit être déchargée.

Depth of Discharge est visualisé dans une boîte noire, la projection est la seule forme de lumière et délivre des séquences d’interactions énergétiques, qui créent un spectacle visuel dans des milliers de nuances de bleu monochromatique. La fréquence du son et de l’image crée une expérience hypnotique, donnant l’impression que les fréquences du cerveau et du film sont synchronisées en une seule. L’utilisation scientifique du terme “profondeur de décharge” est associée à la durée de vie d’une batterie. La durée de vie d’une batterie est mesurée par sa capacité à se recharger.

La profondeur de la décharge a été créée par la photographie à haute tension, où l’électricité et les objets électrifiés deviennent les protagonistes et la décharge, le drame. Dans le studio noir de Dijkman, elle documente un processus de décharge corona, qui crée une aura lumineuse due à l’ionisation et à une perturbation électrique causée par le contact avec l’air. La décharge est capturée à travers un écran tactile, qui provient des smartphones et autres écrans plats. Le film dépeint des empires modernes basés sur les économies d’énergie des minéraux. Les symboles du film sont tirés d’un tableau des unités électriques standard et révèlent les métaphores associées à l’utopie et à la dystopie électrique. Les concepts liés au langage des signes électriques indiquent les idéaux que les symboles représentent au-delà de leur signification technique.” – fragment The Lightnings Slayers de

© Still from ‘Dept of Discharge’, Marjolijn Dijkman, 2021

Partagez cet événement sur les réseaux sociaux

Artistes

Marjolijn Dijkman (BE-NL)

Le travail de Marjolijn Dikjman s’intéresse aux résidus de l’idéologie des Lumières, aux manifestations de la mémoire collective, aux angles morts de la représentation. Il problématise notre dépendance à l’égard des systèmes institutionnalisés afin d’affirmer la politique de la connaissance présumée. Les œuvres proposent des systèmes de connaissance alternatifs par leur enchevêtrement de différentes temporalités et géographies.

Le processus de Dijkman, qui demande beaucoup de travail, consiste à activer la matière conductrice à l’aide d’électricité à haute tension et à la photographier à travers un verre conducteur semblable à celui utilisé dans les smartphones et autres appareils. Les halos bleus et violets et les rayons linéaires irréguliers qui en résultent.

Crédits & mentions

Produit dans le cadre de la recherche menée pour On-Trade-Off, un projet de recherche artistique en cours qui sensibilise aux implications environnementales et économiques de l’extraction et du traitement du lithium, la principale matière première nécessaire à la production mondiale d’énergie verte, initié par les organisations artistiques Picha (RDC) et Enough Room for Space (BE).


Warning: Undefined variable $oeuvresLieesIds in /home/clients/6cd874e1a9c3606a339242af6d0db3da/sites/chroniques-biennale.org/wp-content/themes/biennale-2024/single-oeuvre.php on line 49

Découvrir