CHRONIQUES CRÉATION 2024
Fresque audio-vidéo, Sculptures-instruments
INFOS PRATIQUES :
8 et 9 nov. 2024
19h > 23h
Chapelle des Andrettes
Aix-en-Provence
Entrée libre
Programmation présentée dans le cadre de la Biennale d’Aix
DIYAUTO ORCHESTRA (di-yo-to or-kes-tra) est un projet d’installation immersive porté par l’artiste visuel Simon Lazarus en collaboration avec le musicien S8jfou et la créative-codeuse Clara Rigaud. Il est composé d’une fresque audiovidéo générative et d’un archipel de mini sculptures-instruments -associant éléctronique, matières fossile et biomatériaux- qui permettent au public d’interagir avec l’image et le son.
L’idée est de faire dialoguer des objets vivants (micro-organismes) avec des programmes vivants (code génératif).
Clara Rigaud travaille sur des projets entre l’informatique, l’interaction, le design et les sciences humaines.
Elle a récemment soutenu sa thèse de doctorat dans le domaine de l’interaction humain-machine, explorant la conception d’outils d’aide au partage de connaissances dans le contexte de la fabrication et des communautés Do-It-Yourself.
Parallèlement à ses études universitaires, elle a co-fondé il y a dix ans le collectif Random Pixel Order qui travaille sur des projets à l’intersection de l’art numérique, du bricolage et de la micro-édition, explorant et promouvant les techniques de création virtuelles et physiques.
Aujourd’hui, elle continue à travailler sur des projets impliquant des technologies, des humains et des non-humains. Elle s’engage à donner aux humains la liberté de s’autonomiser par rapport à la technologie, ainsi qu’à explorer comment et si la technologie peut faire partie de l’avenir de notre monde.
S8jfou (Suis-je fou) est artiste et musicien autodidacte. En 2017, il achète un terrain en montagne pour fuir les grandes villes et la civilisation et construit une cabane de 8m2 pendant 8 mois. De là-bas, il crée la plupart de ses musiques. Fasciné par les synthétiseurs et le matériel informatique, S8jfou a réalisé son deuxième album uniquement avec du matériel hardware. Après avoir terminé sa cabine, il décide de supprimer le plastique de sa vie et notamment celui des instruments de musique. Il a alors vendu presque tout, sauf les synthés dont il avait besoin pour jouer en live. Il a l’envie de rendre la musique numérique gratuite et en libre accès pour la partager avec la planète. Construire de nouveaux outils sans dépenser d’argent et sans produire des déchets en plastique ou en métal rare, et les partager gratuitement avec le monde entier le rend heureux.
Simon Lazarus 84 s’est forgé dans le graffiti parisien au début des années zéro. Il expérimente désormais de nouveaux territoires plastiques et narratifs via l’exploration de nouveaux champs techniques : nouvelles technologies, biohacking, lowtech. Sa grammaire visuelle, qui gravite entre symbolisme et abstraction, s’incarne dans des dessins, sculptures, fresques animées et installations audio-visuelles qui font entrer en collision imagerie virtuelle et materialité physique.
Son travail a été présenté dans des espaces d’art contemporain (Palais de Tokyo, Kommet, Aponia, Lieu Unique), d’art numérique (Scopitone, Maintenant, Astropolis, Constellation de Metz, UHfest, EP7) et des évenements de video-mapping en France et à l’étranger : Fête des lumières de Lyon, Sharjah Light Festival (Emirats Arabes Unis), Sining Shanghai (Chine), MappMontreal (Canada) et le Vidéo-mapping festival de Lille en 2023 où il a reçu le Grand Prix du Jury
Partenaire plateforme : Stereolux
Création visuelle : Simon Lazarus
Code : Clara Rigaud
Musique : S8jfou
Une création co-produite par CHRONIQUES, Biennale des Imaginaires Numériques et Stereolux dans le cadre de la Plateforme CHRONIQUES CRÉATIONS 2024, soutenue par la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et la ville de Marseille.