Dans Please Love Party, Pierre Pauze s’interroge sur ce qu’est l’amour du point de vue de la chimie et des ondes.
Après avoir synthétisé en laboratoire un philtre d’amour moléculaire – en réalité un
puissant psychotrope fabriqué à partir de composants chimiques et de drogues trouvés sur le
Darknet –, il en a transféré les informations essentielles dans de l’eau grâce à un dispositif de
transmission d’ondes. Selon la théorie scientifique controversée de “la mémoire de l’eau”, il serait possible grâce à ce procédé de charger l’eau en information, d’altérer sa composition moléculaire, afin de transmettre des données ou de la transformer en n’importe quelle substance. Cette théorie ne faisant pas consensus, la drogue devient ainsi homéopathique et fictionnelle, jusqu’à preuve du contraire.
Le film montre le déroulement d’une pseudo-expérience scientifique dans un hangar. Elle prend la forme d’une fête où les participants sont invités à boire l’eau ainsi altérée par l’artiste. Ils sont ensuite soumis à de la musique techno et au bombardement de différents jeux de lumières, afin d’activer la substance administrée et d’en étudier les effets.
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Pierre Pauze est un vidéaste, cinéaste et plasticien français. Né en 1990, il vit et travaille à Paris.
Diplômé du Fresnoy et des Beaux-Arts de Paris, Pierre Pauze a été révélé auprès du public en 2016 à l’occasion de la 2e édition de l’exposition internationale d’étudiants en école d’art présentée par Artagon à Paris. Depuis, son travail a fait l’objet de nombreuses expositions en France et dans le monde, comme à La Villette, au Musée Es Baluard de Palma à Majorque ou au K Museum of Contemporary Art de Séoul, ou à la biennale de Pekin.
Les films de Pierre Pauze ont été diffusés dans de nombreux festivals et à la télévision, en France et à l’étranger. Il a reçu plusieurs prix, comme le Prix Agnès b. en 2016 et le Prix ADAGP Révélation art numérique et art vidéo en 2019. En 2020, il est résident de la Cité internationale des arts à Paris ainsi que de POUSH Manifesto. Il a participé à la 12e Biennale de Taipei avec MASS, projet de film et d’installation réalisé en collaboration avec la jeune artiste et cinéaste June Balthazard. L’oeuvre à deja été montré à Luma Arles lors d’une projection/talk avec Hans Ulrich Obrist. Elle est présentée en ce moment au Centre Pompidou Metz ainsi qu’à la Biennale de Chengdu à en Chine.
Pierre Pauze Production
Fresnoy Studio national, Futur antérieur production et Magasins généraux (crée par BETC). Avec le soutien du DICRéAM CNC.