taotie

THOMAS GARNIER 

Installation automatisée

Infos pratiques

11 NOV. 2022 > 21 JAN. 2023

Nocturnes les 11 et 12 nov.
Ouvert du mer. au sam. du 14 nov. au 21 janv. : de 14h à 18h

OFFICE DU TOURISME, LIEU 9

Tarif : gratuit

Taotie est un projet d’installation automatisée – une machine qui produit des images en mouvement en projetant des ombres. Il tire ses influences du pré-cinéma, notamment de la fantasmagorie du XVIIIe siècle, dont il est une réinterprétation technologique.

Taotie est une performance continue et immersive qui interroge les implications sociales et environnementales d’un nouveau paradigme en se plongeant dans les entrailles de la “Dark Factory”, une usine sombre automatisée dans laquelle la lumière est superflue, puisque personne n’y travaille.

La nuit a toujours été l’espace-temps du repos et du sommeil, mais ce modèle semble aujourd’hui bouleversé. La mise en réseau du monde, la décentralisation de l’économie, la rapidité des centres de distribution et de livraison, l’adoption du télétravail poussent vers une fragmentation du temps d’activité et une désynchronisation du corps avec la société et ce qu’elle produit.

© Thomas Garnier

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Artistes

Thomas Garnier (FR)

Thomas Garnier est un artiste contemporain qui a reçu une formation initiale d’architecte et qui est diplômé du Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains. Son travail a depuis été présenté dans des expositions, des festivals et des biennales internationales.

Sa pratique est celle d’un artiste mais aussi d’un chercheur ou d’un hétérotopologue, tel que défini par Foucault dans son texte ‘‘les espaces autres’’. Cette recherche et cette construction de sens dans le «liminal» ou «l’entre-deux» l’amènent à produire des sculptures automatisées et effondrées. Le caractère critique des œuvres est développé par la déambulation, l’observation des espaces réels. Dans l’œuvre de Thomas Garnier, nous semblons assister à l’archéologie d’un monde dérivé et à la dérive, pris dans la congrégation de multiples temporalités et techniques, issues d’un futurisme primitif, d’un multi-brutalisme, d’un supra-romantisme ou de toute accumulation anachronique que l’on pourrait évoquer.

Crédits & mentions

Une production Crossed Lab.

Technique: Nicolas Guichard.

Avec la soutien du Centre National du Cinéma, de l’iMAL Centre d’Art des cultures digitales et de la Technologie de Bruxelles, de la galerie Fernand Léger d’ivry sur Seine.

Remerciements: Julien Taib, Sani Marcovici, Nicolas Guichard, Paula Zeng, Ana Ascencio, Hedi Saidi, Jean Michel Albert, Mathieu Vabre, Ludivine Pangaud, l’équipe de la Villa Belleville, l’équipe de la Fruitière Numérique, la fondation Fiminco, Brice Pavageau, Vincent Morin, Quentin Levent.

A la mémoire de Madeleine Van Doren.


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