“Ce soir on danse avec les loups” est un projet artistique qui associe les univers de la culture techno et du marketing financier.
Ces deux univers, en apparence antinomiques, sont chacun dans leur domaine des mastodontes qui génèrent des sommes astronomiques. La mondialisation et le libéralisme ont permis l’expansion de ces deux mondes. La techno, musique underground dans ces racines est devenue mainstream, commercialisée par de grands groupes internationaux. Les fonds d’investissement boursiers se retrouvent dans tous les aspects de notre vie quotidienne. À travers leurs codes respectifs, l’artiste questionne leur désir d’influence dans ce moment d’histoire collective, où la rupture n’a jamais été aussi proche.
Le spectateur est immergé dans un espace où la répétition de phrases simples, de codes visuels et musicaux répétitifs, qui l’entraîne dans un mouvement collectif. Les codes visuels d’un festival de musique électronique sont mixés avec ceux des grandes organisations économiques. Le projet se veut être un espace de réflexion sur l’hybridation entre l’univers du marketing économique et celui de la musique électronique. L’événement techno, cet espace festif totalement dédié au plaisir et à la danse, devient un espace politique qui tourne en dérision les dérives du marketing financier.
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Né en 1989, Elio Libaude vit et travaille à Marseille depuis 2004. Diplômé en 2018 de l’Ecole Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, il y a entrepris une pratique multidisciplinaire, entre installations, photographies, vidéos, performances, et son. Son travail s’inscrit dans la création d’univers fictionnels, imprégnés par la science du vivant, le marketing, la communication et les avancées technologiques.
L’utilisation des nouvelles techniques d’images comme la 3D calculées, lui permette de créer de vastes paysages, où il aborde des problématiques sociétales actuelles. De par ses études en design graphique, puis au beaux-arts, sont travail interroge le sens des images, leur force d’influence, ou comment la communication par le biais des nouveaux canaux de diffusion, les réseaux sociaux, génère des dissonances cognitives.
Création réalisée en coproduction avec la plateforme CHRONIQUES CREATIONS, soutenue par la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Ville de Marseille et l’Institut français à Paris.
Production déléguée : deletere.