L’artiste propose une installation constituée de 10 000 pavés imprimés à partir de photos prises sur Google Street View de la place de la Bastille. À l’heure des révolutions modernes où l’internet joue un rôle prédominant dans les soulèvements populaires, l’oeuvre rejoue à partir de simples ramettes de papier déployées dans l’espace physique, la technique de hacking du même nom (DDoS, «Distributed Denial Of Service») qui consiste à saturer ou ralentir un site par l’attaque simultanée d’une masse de programmes identiques interconnectés.
L’analogie avec la prise de la Bastille et la Révolution française est évidemment le fil rouge, dans les deux cas, c’est la puissance de la multitude qui parvient à ébranler l’ordre établi. Cette oeuvre contemporaine éveille le sens critique du visiteur en l’interrogeant sur le monde qui l’entoure et en montrant également comment les nouvelles pratiques de l’art, loin de faire table rase du passé, s’inscrivent au contraire dans le prolongement de l’Histoire.
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Imprimé sur Invercote G 260 g/m2
Produit par Iggesund Paperboard Shaping, Imprimerie des Hauts de Vilaine
Merci à Kevin Lafaye, software designer