11 NOV. 2022 > 22 JANV. 2023
Ouverture de l’exposition :
le 11 nov. 17h – 22h
le 12 nov. 14h – 22h
Puis ouvert du mar. au ven. de 13h à 18h, le sam. de 10h à 18h
Les Méjanes, bibliothèque et archives Michel Vovelle
Gratuit
Visites de l’exposition The Lights Which Can Be Heard – Le dernier son des aurores
Des visites, ateliers et rendez-vous pour tous les âges !
The Lights Which Can Be Heard – Le dernier son des aurores est un projet de recherche et de création autour du son des aurores boréales, dont témoignent depuis longtemps diverses communautés autochtones vivant dans l’Arctique. Malgré les nombreux témoignages, la communauté scientifique occidentale a nié leur existence pendant des décennies jusqu’à ce que certaines hypothèses sur leur origine commencent à refaire surface dans les années 1950, mais sont encore sujettes à débat aujourd’hui.
Certains pensent que les ondes radio VLF (Very Low Frequency) naturelles produites par les aurores boréales peuvent être perçues dans l’environnement de l’observateur/auditeur. Certains éléments naturels (minéraux ou cristaux) agiraient comme des récepteurs et transformeraient les ondes radio (électromagnétiques) dans le spectre audible (acoustique). S’il ne rejette aucune hypothèque, Sébastien Robert a focalisé son attention sur cette dernière.
En dépit d’enregistrements réussis à la suite d’une résidence de trois semaines sur l’île d’Andøya en Norvège, l’artiste s’est rendu compte que les ondes VLF émises par les aurores boréales sont de plus en plus difficiles à percevoir car de plus en plus noyées dans les signaux artificiels. Elles sont donc amenées à disparaître de notre perception. Inspiré par ce contexte unique, et dans la continuité de ses précédents travaux, Sébastien Robert développe actuellement tout un corpus d’œuvres autour de cette recherche, qui permettra au public de percevoir les sons des aurores boréales tout en les préservant en lumière.
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Sébastien Robert est un artiste et chercheur interdisciplinaire qui développe une pratique à l’intersection des arts visuels et sonores, de la technologie, de la science et de l’ethnographie. La plupart de ses projets s’articulent autour d’un cycle de recherche, You’re no Bird of Paradise, à travers lequel il explore les rituels sonores et cosmologies indigènes en voie de disparition.
Plus qu’une simple documentation, sans pour autant être un projet d’archivage ethnographique, le travail de Sébastien vise à traduire ces ressources immatérielles en œuvres d’art tangibles et durables, faites de matériaux qui font écho aux traditions des communautés rencontrées et aux géospécificités des territoires explorés. Sébastien a reçu en 2020 son diplôme avec mention du Master ArtScience de l’Académie royale des beaux-arts (KABK) et du Conservatoire royal (KC) de La Haye (NL), où il vit et travaille désormais.
Création réalisée en coproduction avec la plateforme CHRONIQUES CREATIONS, dans le cadre de la Biennale des Imaginaires Numériques 2022, avec le soutien de la Région Sud, de la ville de Marseille et de l’Institut Français de Paris, coordonné par SECONDE NATURE et ZINC. En partenariat avec Les Méjanes – Bibliothèque et Archives Michel Vovelle.
Avec le soutien financier de Stroom Den Haag, DICRéAM et fonds de soutien à la création artistique numérique (Fonds [SCAN]), porté par la Région et la Drac Auvergne-Rhône-Alpes.
Avec le soutien intellectuel de la Bibliothèque royale des Pays-Bas, l’Observatoire géophysique de Tromsø, Fiona Armery (Université de Cambridge), Rob Stammes (Polar Light enter) et Harald Gaski (Université de Tromsø).
Avec le soutien technique de Tony Rolando (Make Noise), Lucien Nicou (conception + production), Leandros Ntolas (lumière + optique), Pim Kerssemakers (métallurgie) et Mark IJzerman (logiciel).
Commande originale de STRP Festival (Eindhoven, NL), initiée lors de la résidence Arctic Wave (Andøya, NO), sous la supervision artistique de Jean-Emmanuel Rosnet.